EPS Orthosiphon phytoprevent pileje

L’orthosiphon, : pelé aussi "thé de Java", tire son nom du grec « orthos » qui signifie « droit » «  élancé » « élevé » et de « synphon » qui signifie « tuyau », du fait de l’aspect botanique caractéristique de sa corale Il est utilisé traditionnellement pour soigner de nombreuses affections liées aux voies urinaire et biliaires 

1. Botanique 

L'orthosiphon est une herbe vivace à port dressé de 30 à 60 ciln de hauteur. Les feuilles sont opposées et velues sur les deux faces. Elles sont de couleur vert sombre sur leur face supérieure et vert plus clair sur leur face inférieure. Elles dégagent une odeur très légèrement aromatique. Les fleèrs de couleur blanche ou lilas, ont un calice court et une corolle à long tube avec des étamines filiformes deux fois longues que la corolle d'où le nom vernaculaire de "moustache de chat". L'orthosiphon d'origine malaise, se rencontre à l'état spontané Jans toutes les régions tropicales et subtropicales, avec toutefois une pré dilection pour le sud-est asiatique dont l'Indonésie (notamment à Java). Il pousse dans des lieux humides, tout particulièrement le long des cours d'eau et en bordures de marais. Les feuilles, utilisées en médecine, sont |récoltées pendant la courte période de floraison.

2. Compostion chimique des feuilles

- Sels de potassium : 
- Saponines (triterpènes libres) : alpha-amyrine, acide ursolique, hédéragénine, béta-sitostérol ; 
- Diterpènes dérivés du pimarane : orthosiphols (de A à E) ;
- Flavonoïdes ; flavones lipophiles (sinensétine et autres dérivés di-, tri- et tétraméthylés), eupatorine, scutellaréine tétraméthyléther, salvigénine, rhamnazine ;
- Dérivés d'acide caféique sous forme d'esters caféiques : acide rosmarinique, acide chicorique, acides mono- et dicaféyl-tartrique ;
- Huile essentielle riche en carbures sesquiterpé-niques ;
- Tanins